Strasbourg - Valenciennes50/51

ℹ️ Après deux échecs en finale (1937 et 1947), le Racing remporte enfin la coupe de France au terme d’une rencontre presque trop facile face à Valenciennes (3-0). Les hommes de Charles Nicolas écrivent la première ligne du palmarès du club et leurs noms dans l’histoire du Racing. Le compte rendu en première page de l’Équipe, le lendemain : « Rarement victoire finale fut plus nette, plus aisée, plus logique que celle de Strasbourg ». Lucien Schaeffer, le gardien du Racing, a effectué son premier véritable arrêt à la 65e minute. Un match presque trop facile pour une finale, que les coéquipiers du capitaine Michel Wawrzyniak plièrent en un peu plus d’une demi-heure. D’abord par l’avant-centre René Bihel à la suite d’une contre-attaque parfaite pour le 1-0 après 24 minutes. Puis par le demi-droit Raymond Krug à la 34e minute -le seul Strasbourgeois de l’effectif- qui hérita d’un second ballon à 25 mètres pour une mine en pleine lucarne. Le dernier but du petit hongrois Andrej Prean Nagy, quoique superbe avec une feinte de passe à la Benzema, relève de l’anecdote.